LES RUMINATIONS MENTALES

Dans son livre les états d’âme, Christophe André explique que nos états d’âme peuvent parfois nous happer.

Comme un écho à nos expériences de vie, ils déforment notre perception de la réalité. Ils risquent de nous tromper, de nous enfermer

dans une perception mensongère, déformée.

Par exemple, observer à ne pas prêter une attention prolongée aux mots négatifs que nous entendons dans la journée.

Tout cela provoque une sorte de « glu psychologique négative »

Pour Christophe André, « ruminer, c’est se focaliser, de manière répétée, circulaire, stérile, sur les causes, les significations

et les conséquences de nos problèmes, de notre situation, de notre état »

Ainsi dans la rumination, nous restons inactif, focalisé sur le problème qui tourne inlassablement dans notre tête,

sur ses conséquences et pas sur les solutions possibles à imaginer et à mettre en œuvre.

La rumination est associée à la morosité et à un sentiment d’impuissance.

Il y a une dimension de jugement dans la rumination à penser les choses en bien ou en mal, à chercher des responsables (soi ou les autres),

à percevoir le problème comme une faute ou un manquement.

La rumination des « pourquoi flous et sans fin »

La question centrale de la rumination sur le fond c’est : « pourquoi ? « 

1- Pourquoi je suis aussi triste ? (la raison?)

2 – Que veut dire ma tristesse ? ( la signification)

3- Pourquoi je n’arrive pas à m’en sortir ? (l’impuissance)

C’est un cycle sans fin.

Ruminer, ce n’est pas réfléchir.

Les ruminations sont autocentrées, (c’est toujours à moi que ça arrive…) et c’est bien le problème.

Elles nous enferment.

Alors que parfois écouter l’expérience des autres peut apporter un point de vue nouveau.

Rien n’est plus éloigné de la réflexion que la rumination, mieux vaut aller marcher, jardiner, bricoler, vous mettre en action.

La meilleure question n’est pas le « pourquoi » mais le « comment ».


Comment suis-je entrain de réfléchir à mes tourments ,
Comment je m’y prends pour aller mieux ?

Comment passer à l’action ?

C’est avant tout revenir dans le présent

Tout d’abord, il est indispensable d’accepter ses états d’âme et non de les réprimer.
La prise de conscience et l’auto observation vont s’avérer d’une grande utilité sur le long terme.

Les affolement prennent leur source dans notre manque de conscience de l’importance de nos états d’âme

et de notre manque de savoir-faire face à eux.


Christophe André conseille d’écrire dans un journal en décrivant ce que nous ressentons. Cet exercice libère progressivement en clarifiant

nos pensées et en stoppant le cycle continu de réflexions virtuelles.


Enfin un autre moyen de calmer ces ruminations est la pleine conscience.

Sa pratique nous permet de réintégrer le moment présent et de calmer notre mental.

Voici un exemple avec une méditation pour se détacher de nos pensées.
Méditation pour se détacher de ses pensées – Christophe André …
https://www.youtube.com/watch?v=0IKQF4UrIMg